escapade au blue bay (5)

Et pour finir, pendant que leptitlu se faisait masser, je lisais sur la terrasse en regardant le coucher de soleil

Ce qui est sûr, c'est que le blue bay, on y reviendra... avec des maillots de bain et une pile de bouquins !

escapade au blue bay (4)

On peut dire que blue bay n'a pas volé son nom...

On n'avait pas mis nos maillot de bain (moi je ne l'avais même pas emmené, pas chaud pour me baigner dans le lac), et bien c'était une erreur ! L'eau avait l'air bonne (plein de gens se baignaient) et propre.

A charge de revanche pour la prochaine fois !

escapade au blue bay (3)

Une fois débarqué les valise dans la chambre, vamos a la playa ! Il faut dire que la plage et le lac c'est la principale (l'unique) attraction du blue bay

Première vision de la plage, on dirait la mer. Avouez que, quand même, ça fait rêver...

escapade au blue bay (2)

Après le parking, l'hotel.

Cosy, en mode "loge africain". Des bungalows séparés qui peuvent avoir deux ou quatre chambres (rez de chaussé et étage), toutes avec de terrasses. L'intérieur est plutôt sympa et spacieux.

Nous on était à l'étage, ce qui m'a permis de faire quelques photos du paysage, et puis dormir sous le toit de chaume, c'est sympa aussi

escapade au blue bay (1)

Le Blue Bay. Un lieu incontournable de la vie d'expat' à Buja. Je vous épargne les 1h et demi de trajet sur des routes plein de nid-de-poule (parfois savamment entretenu par des enfants qui profitent du ralentissement des voitures pour exiger de l'argent).

Arrivé à l’hôtel, on découvre un parking étonnant. Il n'a pas couté trop cher, mais on est dans le trip "écolo", après tout pourquoi pas !

Un voisin

 Lui (ou elle) c'est notre voisin(e). On le voit de temps en temps à nos fenêtres, on devine parfois ses bagarres à l'extérieur et il est même rentré une fois dans la maison.

Un peu squatteur, très curieux, sûrement en recherche de compagnie (il s'est même signalé à nous il y quelques jours d'un petit miaulement), il passe de jardin en jardin.

Leptitlu et moi on l'aime bien, on serait presque prêt à l'adopter. C'est plutôt Polka qui n'est pas trop d'accord et qui lui fait la chasse dès qu'elle peut !

Carrefour Buja

A l'annonce de son ouverture on y a tous cru : enfin un vrai supermarché où faire toutes ses courses d'un coup !

Déjà, rien que le logo, ça aurait du nous mettre la puce à l'oreille... difficile d'imaginer que ce soit un carrefour "officiel" mais passons...

A l'intérieur ? eh bien il y a plein de choses, de la nourriture, de la vaisselle, des article de sport etc... mais ce n'est toujours pas un "tout-en-un". Des fruits et légume mais pas tous (et pas tout le temps), un peu d'épicerie, du lait, parfois, très peu de viande et peu de produit importés, ces petites choses qui font toujours plaisir.

Bref, on attend toujours un vrai supermarché à Buja.

Les quatres saisons

A un jet de pierre du bon prix, voici "Les quatres saisons", son pendant "fruits et légumes".

Vu de l'extérieur c'est petit (et en effet ça l'est), par contre dès qu'on rentre l'odeur des fruits et légumes frais embaume l'atmosphère. Outre ce généreux approvisionnement, les quatre saisons proposent une selection de vin et quelques produit frais.

C'est tenu par un français fort sympathique qui fait tout pour que les clients soient bien accueilli et leur proposer de bons produits. Une adresse trsè spécialisée donc mais une bonne adresse quand même !

Le bon prix

Une petite série sur les endroits où je fais les courses.

On commence par "le bon prix", mon point de référence. Un beau building sur l'avenue du 28 novembre, où l'on trouve pas mal d'épicerie.
Tout, non, mais pas mal de choses quand même. Ca dépend un peu de l'approvisionnement et il faut être prêt à faire une croix sur certaines choses mais globalement on y trouve ces p'tites choses qui font du bien au moral (traduisez du chocolat) des yaourts, du café, des boissons (dont du vin, cher mais qui a le mérite d'être là, leptitlu apprécie), un coin charcuterie qui propose entre autre un excellent salami hongrois ...

Est-ce que le prix est bon ? pas forcément mais il faut accepter que ces produits représentent un luxe ici. En tout cas ça à le mérite d'exister

piste de course

Ca c'est l'avenue Mao Tsé-toung. Une avenue parallèle à la mienne où les pavés laissent la place à la terre battue.

C'est le démarrage de mon circuit de footing du matin. Certes la route est irrégulière mais courir sur terre battue c'est quand même plus agréable que le pavé ou le bitume, il y a peu de véhicules qui passent et ça reste dans une zone "sûre".

Si ils pouvaient la rallonger de quelques km et enlever les pierres affleurantes ça serait parfait !

La regideso

La regideso (à lire phonétiquement pour comprendre) c'est l'équivalent de notre EDF et chargé de la distribution de l'o.... pardon, de l'eau.

Ce que vous voyez là c'est mon compteur d’électricité et plus précisément ce qui me reste d’électricité prépayé. Ben oui, ici, point d'abonnement, on achète du "cash power" et on remet quand il n'y en a plus (avant même, c'est mieux). A savoir quand même que les prix ne sont pas linéaires (300 kWatt c'est beaucoup plus cher que 150) et qu'il vaut mieux en acheter en début de mois, c'est moins cher que pendant le mois.

Ce que vous n'entendez pas sur la photo c'est mon cri de joie : ça veut dire que l’électricité est revenu et que les 10h de coupure dans la journée sont finies ! Nous voilà donc partis pour quatre grandes heures d'électricité avant le "délestage" de la nuit, vers 22h30 (en gros coupure la nuit aussi)

Oktoberfest

Je ne suis pas buveur de bière, vraiment pas même, mais il faut avouer que une Oktoberfest au Burundi, c'était un concept immanquable...

J'y suis allé avec des amis, on y est resté quelques temps le temps de boire une bière (eux) et un coca (moi) et on a trouvé ça sympa.

Si vous vous demandez pourquoi je n'ai pas mis de photo de la fête elle-même, la réponse est qu'il y a toujours du monde sur les photo et que unephotoduburundi est respectueux du droit à l'image.

Le manguier

Cette masse imposante de végétation, c'est notre manguier. Un arbre vénérable qui siège au milieu du jardin, juste en face de la terrasse (une autre vue ici).

Le ptitlu se désespère du peu de mangue qu'il produit, mais quand même, il faut avouer qu'il en impose cet arbre !

le déménagement

Le petit bidule rouge en premier plan est un plomb pour sceller un container et le fait qu'il soit dans mon salon, avec plein de cartons signifie que LE DEMENAGEMENT EST ARRIVE !!! et ça c'est toujours un grand moment...

Bon ça veut dire aussi qu'il va falloir vérifier que tout est en état, défaire les cartons, ranger et remonter les meubles mais bon, tout à un prix...

le geko

Lui, c'est notre colocataire. Il se balade sur nos murs, surtout le soir et polka a essayé plusieurs fois de l'attraper mais la bête est rapide ! C'est vraiment impressionnant de le voir se déplacer à la verticale. Quand on le regarde d'assez prêt, on voit ses petites griffes plantées dans le mur.

En bref on l'aime bien notre geko, on voudrait juste que lui et ses frères (parce qu'on ne sais pas vraiment combien il y en a) mangent un peu plus de moustiques !

Rue de la mission

Après les pavés, on passe à la rue hard-core, celle où le goudron a existé un jour mais visiblement il y a eu pénurie. Et les trous, ce n'est pas des nids de poules, on a l'impression qu'ils ont été fait au bulldozer.

Soyons honnête, des rues comme ça, il n'y en a pas trop à Buja (du moins dans les quartiers que j'ai visité), mais celles qu'il y a sont carabinées ! c'est dans ces moments là qu'on apprécie d'avoir un 4x4 

les pavés de Buja

Une mini-série sur les routes de Buja. Je vous épargne la route goudronnée classique, à quelques nids de poules près, que l'on trouve somme toute fréquemment à Buja (surtout sur les grandes artères).

Ici c'est la rue de la Démocratie, chez nous. Des pavés donc, plutôt en bon état mais pas très agréable pour rouler, courir ou marcher (Polka marche toujours sur les bords ou, mieux, sur l'herbe le long des maisons). Vous remarquerez les tranchées sur le côté, pour l'écoulement des eaux de pluie. Attention en manœuvrant en voiture !

Hippo

C'est l'animal roi au Burundi. Tout le monde nous en parlait, on a essayé à plusieurs reprise d'aller sur des "endroits à hippo" et finalement on les a vu hier à la réserve de la Rusizi (4 km de Buja) !

C'est vrai que ce sont de grosses bêtes, agressives de surcroit, mais tout le monde veut les voir. Et en effet ça change tout de les voir en vrai. Ils étaient là, en troupeau, à demi immergé dans le fleuve, l'air presque placide... mais on a préféré ne pas vérifier leur réputation. J'aime bien celui qui appuie son menton sur ses congénères.

quand vient la pluie...

Ca fait un peu décors sinistre de film d'horreur ou coin perdu de [insérez ici la région pluvieuse de votre choix] ? eh bien ici, la pluie c'est plutôt animé ! Vu sa force et sa soudaineté, d'abords les gens courent se mettre à l'abri, ensuite ça fait un bruit incroyable sur les plantes, les toits etc... et puis surtout c'est souvent livré en cadeau avec un orage.

Accessoirement, la pluie, ça ramène l’électricité (barrages hydroélectrique en montagne), ça lave et ça remplit les réserve d'eau. En gros la pluie, ici on l'aime... surtout quand on peut s'en abriter !

crocodile burundi

Cette sale bête hante les bords du lac Tanganika. Ici c'est un crocodile du " musée vivant " (comprenez le zoo) de Buja, mais il y en a aussi des vrais, en libertés qui rôdent autour du lac. Ca ne donne pas vraiment envie de s'y baigner, tant mieux, j'en avais pas l'intention !

En tout cas, même en captivité, ils restent impressionnants. Je vous assure que celui-là m'a regardé avec des petits yeux cruels !

les frites

Aussi bizarre que ça puisse paraitre, les frites sont au menu de la plus part des restaurants. On voit bien que les belges sont passé par là et qu'ils ont laissé quelques traces...
En même temps, les patates c'est pas cher et tous le monde aime les frites ! l'avantage c'est qu'ici elles sont "fait maison", la main d’œuvre coûtant moins cher qu'une chaine du froid certifiée.

Les amateurs de frites seront donc comblés, même si elles restent moins bonnes que les frites de ma grand-mère ou de Marie-Claude...

Kit de survie : la clé 3G

Suite de la série "kit de survie". Aujourd'hui, la clé 3G. Son principal avantage ? avoir un débit très acceptable par rapport à ce qu'on trouve avec un wifi classique (~ 1Mo contre rarement plus que 512 ko) et être indépendante de l'électricité. Accessoirement, c'est portable.

Les wifi rapides existent mais ils sont chers (de 150 à 350$ par mois, pour moins de 1Mo). La clé reviens bien moins cher, si on évite de télécharger des Go par jour...

kit de survie : la batterie

Ce truc immonde est une batterie qui nous alimente en électricité en cas de coupure de courant (les fondamentaux : lumière, réfrégirateur et, indispensable, prise pour rechargé les ordinateurs, tablettes et autres téléphones).

C'est moche (mais on a trouvé le moyen de le mettre en dehors de la maison) mais on apprécie ses 8h d'autonomie, fréquemment mise à l'épreuve par 10 à 18h de coupure par jour... quand je pense que je me plaignais des 2-3 heures de coupure de temps en temps en Inde !

concour de tiramisu

Le tiramisu, c'est pour moi le mètre-étalon du resto italien. Pour savoir si le resto est bon, je teste le tiramisu. A Delhi, j'avais établis un classement des resto italien selon leur tiramisu. Le vainqueur était un tiramisu maison !

J'ai recommencé ça ici. Ici, le tiramisu du restaurant Belvedaire. Belle présentation mais goût moyen. Je suis sûr qu'il y a mieux, d'autant que les italiens ne manquent pas à Buja

deux palmiers

Non, ce n'est pas exactement la même vu que là c'est un peu plus haut, depuis le restaurant "belvedaire" connu pour ça vu justement.

Ce que j'aime sur cette photo, c'est le point de vue de haut, facile à Buja car la ville est bordé par des montagnes. J'aime bien aussi les deux palmiers, ça me fait vraiment me sentir en Afrique.

foyer, doux foyer

Quand j'arrive dans un pays, j'aime avoir un endroit que je peux appeler "maison". Voici la nôtre en ce moment, fraichement repeinte.

Ce n'est pas immense mais c'est suffisant. Le jardin est grand et, oui, c'est bien une mangue qui pend en haut à gauche. Leptitlu a hâte qu'elle soit mûre !

francs Bu

Quand on vient au Burundi, on a vite l'impression d'être millionnaire... ou de jouer au jouer au monopoly ! Il faut dire qu'en dessous de 1O OOO francs burundais ("francs bou", pour les intimes), on n'en tient même pas compte.

Par contre, lavage de mains obligatoire après manipulation des liasses de billet !

café gourmand

cette fois oui, c'est de la pub. Il faut dire que quand on débarque, trouver un îlot de gastronomie française, une boulangerie en l'occurrence, c'est toujours rassurant.

Quand on ne sait pas trop ce que l'on peut manger sans risque, on est content d'avoir un point de repère comme le "café gourmand"... et en plus leur pâtisseries sont vraiment bonnes !

De l'eau !

Ce n'est pas une pub pour Kinju, c'est seulement l'élément auquel on fait le plus attention quand on arrive dans un pays comme le Burundi : Avoir toujours sous la main une bonne bouteille, scellée, d'eau potable.

Dans un pays où il fait chaud et où l'eau du robinet chamboule les estomacs, il n'y a rien de plus important !

Ubugari

Premier restaurant au Burundi, j'ai donc essayé la pâte de manioc (Ubugari)... Bon, ok, c'était servi en accompagnement d'une carbonade (belge donc).

Au final c'est assez élastique (couteau de rigueur) et dense. Ca n'a pas beaucoup de goût mais ce n'est pas mauvais.

Bon appétit !

Bujumbura, premier contact

Depuis les collines, sur une partie de la ville, avec coucher de soleil sur le lac Tanganyika

Il est 16h30 et le soleil tire sur la fin (il se couche à 18h ici). La vue depuis les collines est plutôt belle, c'est ma première vue d'ensemble de Bujumbura et presque ma première vision, si on exclue le trajet depuis l'aéroport de nuit. J'aime bien les vues d'ensemble.

La ville est plus étendue que ce à quoi je m'attendais et le lac fait presque une mer.

Ne reste plus qu'à y plonger, dans cette ville et peut être dans ce lac...