Numéro 2 dans la liste des dangers sur les routes de Bujumbura, j'ai nommé le taxi !
comme dans beaucoup de villes du monde, les taxi burundais estiment que la route est à eux, ils ne la cèdent qu'aux bus (et encore, c'est parce qu'ils sont plus gros, sinon...) et aux forces de l'ordre (et encore...). Le taxi se gare bien sûr n'importe où (pas forcément pour prendre ou débarquer un client, souvent c'est sans raison), surtout si ça encombre la voie publique et il ne klaxonne pour passer, il fait des appels de phares (sinon on pourrait l'entendre, ce serait trop facile...).
Puisqu'on parle de taxi, parlons des pratique locales.La plupart ont des volant à droite car les voiture venue d'Ouganda ou du Kenya (où on conduit à l'anglaise) sont moins chères. Ici pas de compteur, donc le prix se négocie (âprement). Évidemment, toutes les techniques sont bonne pour monter ou descendre le prix (passer un pont, service de nuit, scène à la Arpagon...). En général les petites courses valent un peu plus d'un 1 euro, pour l'aéroport, compter 12€ après un bon quart d'heure de négociation. A savoir que, comme chez nous, le taxi en tête de file est celui qu'on est supposé prendre. Si les négociations n'aboutissent pas, on peut aller faire affaire avec un autre chauffeur, mais au final il n'est pas impossible que vous partiez quand même avec le premier, au prix négocié avec l'autre ! (plus ou moins)
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